L’Epopée de Gilgamesh

Spectacle avec ensemble instrumental, électronique, récitant, danseur et vidéo

L’épopée de Gilgamesh (prononcer guilgameche), antérieure de plusieurs siècles à l’Illiade et au Mahâbhârata, est la plus vieille oeuvre littéraire connue de l’humanité.
Le texte est établi à partir de la traduction de Jean Bottéro (éditions Gallimard) et adapté par Gérard Zinsstag.

Création : lundi 12 novembre 2007 à Annecy, Auditorium de Seynod

Distribution :

Compositeur : Gérard Zinsstag
Chorégraphie/mise en scène : Perrine Maurin
Ensemble Pléïade, direction Jean-Paul Odiau : harpe, saxophone, clarinette, contrebasse, clavier, 4 percussions
Quatuor de percussions du CIP de Genève avec : Christophe Torion (Pléiade), Thierry Debons, Didier Métrailler et Florian Feyer
Récitante pour la version française : Marianne Pichon
Récitant pour la version allemande : Peter Schweiger
Danse : Franck Picart
Vidéo : Hervé Bailly-Basin
Durée : 75mn
Délégation de production, studio et technique : MIA
Coproduction MIA Musiques Inventives d’Annecy/CRR Conservatoire à Rayonnement Régional de l’Agglomération d’Annecy et des Pays de Savoie,
En partenariat avec le CIP Centre International de Percussions de Genève/direction artistique Jean Geoffroy, l'Auditorium de Seynod et la Ville de Zurich.
Avec le soutien de Pro Helvétia et de la Fondation Suisa. Ce projet fait l’objet d’une commande de l’Etat pour l’écriture de la musique.

L’épopée de Gilgamesh

L’Epopée a été écrite en Babylonie, située entre l’actuelle Bagdad et Bassorah, il y a environ 35 siècles, dans la langue usuelle qui prévalait à cette époque : l’akkadien. Son ampleur, sa force et son souffle impressionnent toujours le lecteur. Seul deux tiers nous sont parvenus (sous forme de tablettes), au cours de fouilles qui commencèrent dès le XIXe siècle, l’écriture cunéiforme ayant été relativement facilement déchiffrée en 1845 par Henry Creswicke, grâce à une inscription trilingue gravée sur le rocher de Behistoun (Iran).

L’épopée relate l’histoire d’une grande amitié, source de prouesses surhumaines (le combat contre le taureau ailé, celui contre Houmbaba, le monstre de la forêt des cèdres) accomplies par Enkidou, le natif du désert, qui ne savait rien de la civilisation, et Gilgamesh, le superbe et arrogant roi d’Ourouk. Le roi, qui se voulait l’égal des dieux, a perdu Enkidou, son ami le plus cher, son alter ego, devenu malade au contact de la civilisation. Inconsolable et révolté, Gilgamesh décide alors d’entreprendre le voyage au pays des morts dans une recherche désespérée pour y découvrir le secret de l’immortalité, pour y découvrir peut-être aussi l’origine de l’humanité. C’est au cours de ce voyage initiatique que pour la première fois est décrite la scène du déluge. Dans les aventures prodigieuses de ce héros, nous découvrons comme un stimulant, sinon à nous résigner avec courage à la mort, du moins à nous en accommoder avec sérénité, puisqu’il nous laisse l’espoir de donner un sens à la vie.

La fascination exercée par ce texte et sa grandeur ont été pour moi un puissant moteur de réflexion. Comment restituer au jour d’aujourd’hui la beauté et la spontanéité de ce texte, sans tomber dans le piège mélodramatique ? J’ai opté pour un ensemble instrumental restreint, sobre et en même temps hétérogène : quatre percussionnistes, assis en demi-cercle, avec, entre chacun d’eux, un instrument traditionnel : une harpe, une contrebasse, une clarinette et un saxophone. Au milieu, un échantillonneur-synthétiseur produisant des sons à prédominance concrète, tels le vent, les vagues, la pluie, le foudre etc…

Ch 1 (extrait) : Les deux héros

Je vais présenter au monde
Celui qui a tout vu,
Connu la terre entière,
Pénétré toutes choses,
Et partout exploré
Tout ce qui est caché !
Il a tout embrassé du regard :
Il a contemplé les Secrets,
Découvert les Mystères ;
Il nous en a même appris
Sur avant le Déluge !
De retour de son lointain voyage
Exténué, mais apaisé,
Il a gravé sur une stèle
Tous ses labeurs !
C’est lui qui fit édifier
Les murs d’Ourouk
Et du Saint-Eanna ,
Trésor sacré !
Palpe cette dalle du seuil
Amenée de si loin !
Avance-toi vers l’Eanna,
Résidence d’Ischtar,
Que nul roi ultérieur, personne,
N’a jamais pu contrefaire !



Perrine Maurin (Cie Les patries imaginaires)
-> Concepteur, metteur en scène et chorégraphe de la performance-dispositif (Un temps),
-> Concepteur du projet pluridisciplinaire Un-complet (création décembre 2007)
Directeur d'acteur & assistant artistique de l'installation interactive/performance Présence de Lino Tonelotto
-> Chargée de cours de théâtre classes avec spécialisation théâtre au baccalauréaau Lycée Baudelaire à Cran-Gevrier (Annecy –2005-2006), intervenante sur un parcours chorégraphique organisé avec les élèves de l’IRTS de Metz
-> Metteur en scène de Radiographies (une coproduction : Cie Les patries imaginaires, Scène Nationale de Vandoeuvre-lès-nancy, Scène Nationale d’Annecy, La bascule. 2004-2005)
-> Assistante à la réalisation sur le documentaire Image(s) en quête d’identité de Lino Tonelotto (La Bascule/Metz)
-> Membre fondateur de la Cie Les patries imaginaires (2003-2004)
-> Assistante à la mise en scène de Thierry Bédard sur la recréation de En enfer et les Leçons de poétiques : Reza Baraheni/Thierry Bedard pour le Festival IN d’Avignon 2004. (2003-2004)
-> Journaliste spécialisée Bande Dessinée, Théâtre et Danse pour la revue indisciplinaire Mouvement. (2003-2000)
-> Assistante de Thierry Bédard sur La bibliothèque censurée 2 – En enfer, tournée nationale (2002-2003), sur Le cours de narratologie à l’usage des juges et des censeurs (création au CDN d’Orléans) et sur Les éloges de l’analphabétisme (création à Bonlieu-Scène Nationale d’Annecy, tournée dans les lycées de la Région Rhône-Alpes). (2001-2002)
-> Chargée de cours de théâtre pour adultes au conservatoire privé Sonata de Thionville. Intervenante théâtre dans deux classes à PAC de Thionville (Moselle). (2001-2002)
-> Concepteur d’une installation sonore et vidéo à la Galerie d’art contemporain Faux Mouvement à Metz dans le cadre du collectif Peu Importe. (2000–2001)
-> Comédienne dans Hors Piste spectacle de théâtre-forum (Skan Cie - 2001-2002). Comédienne dans 4.48 de Sarah Kane, mise en scène Hubert Colas, Théâtre du Saulcy/Metz. Comédienne dans Beaucoup de bruit pour rien mise en scène Jean-Claude Berutti Théâtre du Peuple-Bussang. Comédienne dans Surtout quand la nuit tombe (A.Namiand), mise en scène Augustin Bécard Théâtre du Saulcy. (2000–2001)
-> Journaliste spécialisée Théâtre et Danse pour le supplément culturel du Républicain Lorrain. (2000 sep-déc)
-> Direction d’acteur et mise en espace d’un workshop autour du Condor d’Enzo Cormann, Cie l’atelier du premier acte/Strasbourg. (1998)
-> Assistante à la mise en scène de Chantal Morel (Grenoble - Equipe de Création Théâtrale), sur La Douce et LeSous-sol d’après Fédor Dostoïevsky. (1997) Assistante régie, communication et administration pour leur reprise à Avignon.
-> Reçue 2ème au concours de dramaturge du TNS de Strasbourg (2002)
-> Stage danse avec Xavier Leroy,Véronique Albert, Fatoumi / Lamoureux. (2002)
-> Stage de jeu avec Alain Béhar, Pierre Laneyrie, Hubert Colas (2001)
-> Formation en audiovisuel avec l’association Ap’Art (vidéo expérimentale) (2000)
-> Formation prise de son et mixage audiovisuel au Centre National de l’Audiovisuel du Luxembourg
-> Formation en prise de vue, montage et réalisation audiovisuelle au Pôle de l’Image de Strasbourg
-> Formation en chant improvisé avec Jean-Marc Montera (concert au CCAM de Vandoeuvre dans 'Musiques Volantes')
-> Formation en chant lyrique avec Priscille Duda et Marie-Paule Schaffer.
-> Conservatoire National de Région de Strasbourg, section Art Dramatique. Stages au Conservatoire d’Avignon autour de l’œuvre de Brecht, avec Didier Bezace et Jean-Louis Hourdin. (1999-1997)
-> Classe préparatoire littéraire (hypokhâgne - Lycée Champollion/Grenoble,1994-1995). Licence de Lettres Modernes (Université Stendhal/Grenoble,1997). Maîtrise d’Arts du Spectacle (Université Marc Bloch de Strasbourg) mention Etudes Théâtrales, mémoire avec félicitations du jury : Théâtre et engagement dans les années 1990. (2000)



Perrine Maurin, quelques repères scéniques
La mise en scène de Gilgamesh part de la question que pose cette œuvre pour Gérard Zinsstag «Comment restituer au jour d’aujourd’hui la beauté et la spontanéité de ce texte, sans tomber dans le piège mélodramatique ?» L’appel à une grande sobriété dans le travail du récitant est la première réponse à ce défi scénique. Il ne s’agit pas de jouer Gilgamesh mais de donner à entendre (et à voir dans l’imaginaire du spectateur) la profondeur de ce texte. Afin de rendre proche ce questionnement sur la nature humaine tout travail d’incarnation, toute velléité de jouer un personnage du récit sera mis d’emblée à distance : c’est une femme qui nous racontera ce mythe issu de l’aube de l’humanité. Une aube qui sera suggérée par la dimension plastique de la scène. Celle-ci s’appuiera sur des jeux d’éclairages abstraits jouant sur le clair-obscur, la pénombre, la montée progressive et lente de sources lumineuses réparties sur le plateau. Cette image perpétuellement en mouvement donnera un côté hypnotique à la scène. Une vision hypnotique qui peut également être portée par de la vidéo, c’est-à-dire des images visuelles abstraites de type expérimental. Dans ce cas un écran 16/9ème sera suspendu au-dessus des musiciens. Apparaîtra alors une image en mouvement perpétuel composée de gros plan de terre rouge, ocre, noir, marron comme un discret rappel à l’origine réelle du texte de Gilgamesh : le moyen-orient. Des mouvements de terre filmés au ralenti, des descentes, des montées ponctueront certaines séquences. Dans ce spectacle pluridisciplinaire, il s’agit d’assembler de manière sensible les différentes disciplines mises à contribution tout en gardant en mémoire le fait que ce spectacle reste avant tout une œuvre musicale. Ponctuellement un ou 2 danseurs prendront en charge la matière sensible et charnelle de ce mythe des origines dans une chorégraphie intérieure où l’homme et ses failles seront au centre.


Marianne Pichon
Après avoir suivi des cours avec Philippe Duclos aux Ateliers Gérard Philippe (Saint-Denis) où elle travaille avec Claude Merlin, Laurence Bourdil, Dominique Féret, Mario Gonzalez et Daniel Mesguich, Marianne Pichon commence les tournées nationales dès 1991, dans le rôle Mathilde dans «Un caprice» d’Alfred de Musset puis dans la peau de Clarisse dans «Mais n’te promène donc pas toute nue!» de Georges Feydeau. Les créations et tournées s’enchaînent à partir de 1992, avec les mises en scène de Stéphane Vérité : «Melle Else» d’Arthur Schnitler, «Alexina B.» d’Herculine Barbin, «Quartett» d’Heiner Müller, «La pluie d’été» de Marguerite Duras, «Visage de craie» de Claudine Drai. Puis d’autres créations, cette fois avec les mises en scène d’Ursula Mikos : «Kordian» de J. Slowacki, «Hérodiade» de Laurent Contamin. Cependant une grande partie de son travail est intimement lié à la musique ; elle participe ainsi à des créations comme «Alice c’est merveilleux, non?», spectacle musical de T. Zaboïtezff et Stéphane Vérité, «Journal Intime» avec le Sextuor à cordes de l’Artois, et aussi un rendez-vous "Mozart" avec l’orchestre et le chœur de Bondy, où elle s’est penchée sur les lettres du compositeur — une recherche sur le texte qui sera également explorée en 2004 avec ses lectures/spectacles intitulés «Le mot, la lettre, le verbe». Son activité s’ouvre par ailleurs aux tournages vidéos («Olga et Edwige») tout comme aux films d’entreprise (avec la société de production ‘Rouge Pomme’) et à la direction de castings (avec la société ‘Pixies’ à Paris). Et si elle s’expérimente dans les ateliers pour ‘petite enfance et troisième âge’, c’est surtout en tant qu’intervenante dans des ateliers d’acteurs (au Centre Dramatique National de Caen) et de recherche (à la faculté des Sciences et Technologies de Lille 1) qu'elle propose une formation pédagogique, comme son actuelle participation à la direction du stage AFDAS ‘jeux, espace et respiration’, au centre chorégraphique de Roubaix/Tourcoing.

Franck Picart
Diplômé au Conservatoire National Supérieur de Paris en danse contemporaine, il intègre la compagnie d’Anne Dreyfus avant de rejoindre François Raffinot au Centre Chorégraphique National du Havre durant quatre années. Il y rencontre Emmanuelle Vo-Dinh qui crée la compagnie Sui Generis et commence avec elle une recherche chorégraphique qui durera sept ans. Il participera activement en qualité d’assistant à toutes ses créations, à diverses performanaces et aux actions artistiques autour du travail de la compagnie. En 2005, à la demande de François Raffinot, il remonte ADIEU avec le CCN de Nancy-Ballet de Lorraine. En 2006, il intègre Les Patries Imaginaires, structure dirigée par Perrine Maurin, et participe en tant que performer au dispositif (Un Temps) créé à l’Arsenal de Metz et en tant que comédien au projet Un Complet, pièce autour des « Fragments d’un discours amoureux » de Barthes. Fouille Diptyque, créé en mai 2006 au Triangle à Rennes, est son premier travail en tant que chorégraphe.

Hervé Bailly-Basin
A suivi des études d'arts plastiques et de philosophie. Il vit et travaille en France, dans la région d'Annecy, où il participe régulièrement aux recherches sur la relations image-son du studio MIA. Amorcée au cours des années 80, sa démarche a d’abord consisté en une mise en question des contraintes d’irréversibilité de la pratique picturale, au moyen des techniques alors émergentes de l'infographie. Cette dématérialisation de la peinture a conduit à une série de « collages fusionnels » d’images captées et de motifs produits ex nihilo. L'enregistrement des états transitoires de l’image-tableau suscitera, à partir de 1994, la réalisation d'œuvres séquentielles, mêlant la synthèse numérique à des matériaux issus de prises vidéo. La nécessité d’affecter un « répondant sonore » aux mutations de l’image amène Hervé Bailly-Basin à collaborer avec des compositeurs de musique électroacoustique et instrumentale. La relation image-son sera dès lors traitée tantôt sur le mode de l'interactivité en temps réel avec Philippe Moënne-Loccoz, tantôt dans le registre des correspondances synesthésiques avec la réalisation de « contrepoints visuels » à trois compositions de Tristan Murail (l’édition en DVD de ce travail a reçu le grand prix Audiovisuel de l’Académie Charles Cros en 2002).
D'autres œuvres ont suscité le rapprochement avec des compositeurs tels que Florence Baschet ou Boris Clouteau. Tout en poursuivant la conception d’installations audio-vidéo en collaboration avec Philippe Moënne-Loccoz, Hervé Bailly-Basin s'engage actuellement dans une recherche commune avec Tristan Murail, visant à associer les effets d’ immersion sensorielle résultant de l’usage de la vidéo stéréoscopique et de la spatialisation sonore.

haut


Ensemble Pléïade, Direction : Jean-Paul Odiau
Cet ensemble est né à Annecy autour du festival Concerts d’Hiver et d’Aujourd’hui (MIA en novembre) et des résidences de compositeurs longue durée organisées en relation avec le centre de création musicale MIA.
Cet ensemble est composé d’instrumentistes enseignant au CNR de l’Agglomération d’Annecy et des Pays de Savoie, renforcé ponctuellement par des solistes, en fonction des œuvres et des effectifs nécessaires à l’exécution des oeuvres. Le répertoire est basé sur l’interprétation d’œuvres de compositeurs vivants, en donnant une part importante aux musiques mettant en oeuvre les techniques « mixtes ». La création est largement favorisée, notamment par des commandes passées aux compositeurs en résidence. Certains de ses membres mènent parallèlement une carrière de soliste.
L'ensemble a interprété des oeuvres d'Alain Savouret, Tristan Murail, Luciano Berio, Luigi Nono. Il assuré les créations de : «Espaces préludiques» de Thierry Blondeau et «Piranhas» de Florence Baschet. L'ensemble Pléïade a participé aux festivals : MIA Concerts d’Hiver et d’Aujourd’hui à Annecy, 38èmes Rugissants de Grenoble et Musique en Scène à Lyon.

Le Centre International de Percussion, CIP - Direction artistique : Jean Geoffroy.

Le Centre International de Percussion, c'est avant tout un groupe, un groupe de percussionnistes passionnés. Le Centre International de Percussion (CIP) a été fondé en 1974 par Pierre Métral. Préalablement constitué des percussionnistes de l'Orchestre de la Suisse Romande, cet ensemble s’est peu à peu développé, enrichi des meilleurs percussionnistes de la région genevoise, et a ainsi élargi ses champs d'activités, pour devenir une plateforme d’échanges autour de la percussion. Le visage du CIP a sensiblement changé. Après William Blank, Yves Brustaux, Jacques Ménétrey, Jean Prévost et Steven Schick, c’est Jean Geoffroy, percussionniste soliste, enseignant et compositeur qui supervise la direction artistique du CIP dès octobre 2004. Le CIP a pour but de favoriser et développer toutes les activités liées au monde de la percussion, principalement dans le domaine de la musique contemporaine. Au travers de différents projets (concerts, commandes à des compositeurs de renommée internationale, concours internationaux, spectacles, co-productions, artistes en résidence, initiation musicale), le CIP a su créer des espaces de rencontre entre percussionnistes, compositeurs, étudiants, mélomanes. Tous ces projets concrétisent l’idée que le musicien d'aujourd'hui doit être acteur du développement de la percussion, faire connaître le répertoire de son temps, transmettre et diffuser le résultat de ses recherches et tout faire pour qu'il soit entendu par le plus grand nombre. Les projets du CIP développent plusieurs orientations et proposent notamment :

L’organisation de manifestations créatives et publiques : concerts ou spectacles avec dispositif scénique;

La Création d’œuvres commandées en vue de concerts pour assurer la visibilité de la relève;

Le développement d’un réseau d’échanges, via des collaborations avec des musiciens et des manifestations à l’échelle internationale

Commandes aux compositeurs : Le Centre International de Percussion a fait de nombreuses commandes aux compositeurs pour des créations ainsi que des premières suisses : B. Ferneyhough, L. Rogg, F. Donatoni, N. Castiglioni, M. Jarrell, L. Pelosi, J. Demierre, D. Ott, P. Thoma, J. Wood, S. Smith, M.-A. Rappaz, J.-C. Schlaepfer, F. Hauser, S. Menozzi, D. Wen, R. Boesch, R.-M. Chavez.

L’organisation de projets pédagogiques avec la mise sur pied de stages théoriques et pratiques à tous les niveaux, ainsi que le développement d’une méthodologie de la percussion, et la diffusion de nouvelles techniques d'enseignement;

Le CIP participe activement à la vie culturelle genevoise et collabore régulièrement avec l'ensemble Contrechamps, le festival Archipel et le festival de La Bâtie. Le CIP développe des projets pédagogiques d’initiation à la percussion au sein du Département de l’Instruction Publique, tant pour les enseignants que pour les élèves et propose des concerts scolaires.


Musiques Inventives d’Annecy, Centre de Création Musicale
MIA se fixe comme objectif de soutenir la création d’œuvres innovantes dans le domaine des musiques contemporaines, notamment électroacoustiques et de favoriser les croisements interdisciplinaires entre les œuvres musicales et les domaines des arts de la scène, de l’image et de l’espace public.La mise en oeuvre de ce projet se concrétise par des actions de création, de production, d’édition, de formation et de promotion, au niveau international, national, régional, départemental et local. Pour réaliser ses objectifs, l'association s'attache à :- accueillir des créateurs en résidence en leur offrant les meilleurs moyens possibles pour réaliser leurs projets artistiques- développer un pôle de création et de diffusion d’œuvres musicales contemporaines dans l’agglomération d’Annecy, en relation étroite avec Bonlieu Scène Nationale et le Conservatoire National de Région de l’Agglomération d’Annecy et des Pays de Savoie.- susciter la création d’œuvres pluridisciplinaires, notamment celles qui traitent des relations image-son et musique-scène.- développer une action de soutien à la création et à la diffusion d'artistes- participer activement au travail de sensibilisation et d'éducation artistique dans les établissements d’éducation placés sous la tutelle de l’Education Nationale et du Ministère de la Culture- développer des projets artistiques et des échanges au niveau de la diffusion avec les partenaires régionaux, nationaux et internationaux.La structure MIA- accueille des compositeurs en résidence longue durée (deux années), en relation avec le Conservatoire National de Région et organise un festival annuel ainsi qu’une programmation du répertoire durant la saison culturelle, en relation avec la Scène Nationale d’Annecy.- dispose d’un studio de création professionnel, équipé en écoute multipiste et en vidéo (ProTools, MAX/MSP/Jitter…).- accueille ponctuellement des élèves des classes de composition du CNR des Pays de Savoie.- organise des ateliers et des stages de création et de découverte pour les jeunes, en relation avec l’Education Nationale et les collectivités territoriales.Une production discographique permet de faire circuler les œuvres des principaux compositeurs accueillis.
- Direction : Philippe Moënne-Loccoz
- Administration : Fabien Toppino
- Technique : Frédéric Miguel




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